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Projet pour améliorer la qualité de l'eau au Rwanda

Projet pour améliorer la qualité de l'eau au Rwanda

En 2008, après la mort de centaines de personnes au Rwanda causée par une contamination de l'eau, l'organisation « 20 Litres » s’est associée aux églises locales et à ‘World Relief Rwanda’ afin d’améliorer l'accès à l'eau potable dans les communautés les plus vulnérables du district rural de Bugesera. Aujourd'hui cette initiative a pris de l’ampleur ; elle agit sous le nom de « Rwanda Water Project », et vient en aide à une population de 59 249 personnes. Le responsable du projet, M. Léon Victor Mushumba, diplômé du Galilée Institut, dirige une équipe de 5 membres permanents et de 72 volontaires.

Le projet vise à améliorer la qualité de l'eau à l'aide de filtres à sable et à membrane (SAM), et également à améliorer l'accès à l’eau de source grâce à un système de récupération des eaux pluviales (RHS). En installant les RHS dans les églises et les filtres SAM dans les écoles, les centres de santé, les hôpitaux et les maisons individuelles, ils ont donné accès à une eau de qualité aux communautés publiques et privées. Le projet investit également dans l'éducation communautaire pour améliorer les pratiques en matière de santé et d'hygiène.

Pourquoi “20 litres”?

Dans les pays en transition, les bidons jaunes de 20 litres sont couramment utilisés pour la collecte, le stockage et le transport de l'eau. Des millions de femmes et d’enfants passent plusieurs heures par jour à aller chercher de l'eau provenant de sources éloignées et souvent polluées telles que les rivières, les marécages et même les flaques de boue. En conséquence, l'eau recueillie est contaminée, sale et impropre à la consommation.
Ce bidon symbolise à la fois ceux qui n'ont pas accès à l'eau potable, et la lutte pour fournir de l'eau propre, ‘20 litres’ à la fois.

Selon le site Internet de l'organisation, 20 litres d’eau, puisés d’une source qui se trouve dans un rayon de 1 kilomètre de la maison, permettent de subvenir aux besoins en eau potable et pour l’hygiène intime d’une personne, au quotidien. Il s’agit, selon l'Organisation Mondiale de la Santé, du minimum requis par personne et par jour. Cependant, pour que les familles puissent également se laver et faire la lessive, le besoin en eau passe alors à un minimum de 50 litres par jour. Malgré la mise en place de nouvelles infrastructures, l'accès à l'eau reste un défi pour le Projet et pour la communauté. «Les réservoirs de collecte des eaux pluviales ne sont pas en mesure de subvenir à la demande en eau de la communauté», explique M. Mushumba, «d'où la poursuite de l'utilisation de l’eau insalubre des marécages, des rivières et des lacs».

 

De nouvelles solutions

Quand il a participé au programme de « Gestion intégrée des ressources hydriques » du Galilee Institute en 2016, M. Mushumba a pu voir comment étaient récupérées les eaux propres, dans un pays qui bénéficie de beaucoup moins de précipitations que le Rwanda. Lors d'une visite d'étude, qui a conduit nos participants à découvrir les réservoirs d'eau situés dans les hauteurs du Golan, M. Mushumba a été inspiré. «La création d'un réservoir d’eau propre dans la région de Bugesera est non seulement tout à fait possible, mais il peut aussi fournir la solution d'alimentation en eau, si nécessaire pour la région», nous a-t-il dit.
«J’ai acquis des connaissances qui m'ont aidé dans la restructuration du Projet», explique M. Mushumba. «Nous proposons de nouvelles actions pour le Rwanda Water Project, incluant la construction de réservoirs et la création de comités pour la gestion de l'eau au niveau des villages. Toutes ces initiatives ont été bien accueillies par nos donateurs et nous espérons que l'année prochaine, en 2017, nous commencerons à mettre en œuvre ces nouvelles actions».

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